Commentant
le
bilan
fourni
par
le
1er
ministre
Youssoufi
(2002),dans
son
intervention,
Abderrazak
Afilal,
chef
du
groupe
istiqlalien,
a
estimé
qu'"il
faut
que
le
gouvernement
reconnaisse
les
carences
de
son
action
en
matière
sociale
et
économique".
Et
d'ajouter
que
"les
efforts
fournis
par
l'exécutif
n'ont
pas
réduit
la
pauvreté,
l'exode
rural,
l'écart
entre
les
salaires,
le
faible
taux
de
scolarisation,
etc."
Afilal
a
estimé
que
le
discours
de
Youssoufi
manquait
de
"références
islamiques"
et
que
le
gouvernement
"n'a
rien
fait
pour
faire
respecter
la
loi
sur
la
production,
la
commercialisation,
l'importation-exportation
et
la
consommation
de
l'alcool".
Source
le
journal
Economiste.
Bien
sur
le
bilan
de
Mr
Youssoufi
n'a
rien
dit
sur
les
droits
linguistiques
et
culturels,
sachant
bien
que
Tamazight
est
pour
la
1ere
fois
au
Maroc
a
fait
l'objet
du
discours
d'investiture
d'un
1er
ministre
(Mr
Youssoufi
en
avril
1998)
,
mais
encore
plus
Tamazight
est
le
dernier
des
soucis
Mr
Afilal
si
ce
n'est
pas
l'ennemi
juré.
En
reponse
a
ses
accusations,
le
Premier
ministre
a
commencé
par
rejeter
violemment
toutes
les
accusations
lancées
par
Abderrazak
Afilal,
chef
du
groupe
des
Istiqlaliens,
concernant
la
dimension
islamique
du
discours
de
Youssoufi.
Sans
citer
ni
Afilal
ni
son
parti,
le
chef
du
gouvernement
s'est
dit
"profondément
inquiété
par
les
attaques
remettant
en
cause
la
référence
islamique
de
la
politique
du
gouvernement".
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