Si un raciste, qui a peur pour ses privilèges injustifiés, s’attaque à notre chanson amazighe , traitée de celle des chikhates, au sens péjoratif, nom arabisé de timgharine, au sens mélioratif, cela ne doit pas permettre de rendre des insultes pour d’autres et s’en laver les mains. Cela ne sert à rien.
Avec mes anciens stagiaires, après chaque intervention de l’un d’entre eux, je lui demande de proposer des solutions ou des alternatives et non seulement des constats, des spectacles et des folklores habituels, rapportés de bouches à oreilles, ceux des médias de service qui n’aident pas les spectateurs ou les lecteurs à réfléchir mais les confortent dans leur bêtise, ignorance et paresse intellectuelle.
La meilleure réponse à donner à ce détracteur enragé, mais qui défend bien ses propres intérêts, c’est d’utiliser son attaque en notre faveur, comme dans les arts martiaux.
Il y a, à ma connaissance 800 Associations amazighes au Maroc sans compter les partis et les adhérents.
Si dans chaque Association il y a dix membres du bureau qui s’engagent pour améliorer les paroles, la musique, la distribution et la promotion de notre chanson amazighe, au bout d’une année seulement, on lui fera gagner un siècle.
800x10=8000 membres donc 8000 unités vendues d’avance. Et il y a bien plus si chacun y met un peu du sien.
Si chaque bureau s’engage à acheter un CD ou un clip produit et non le pirater, nous assurerons à notre unité de production, à créer d’urgence, à nos artistes et à notre chanson un bel avenir qui fera changer d’avis à ses détracteurs.
Le réseau de ces Associations doit créer une unité de production et une commission de sélection pour choisir les belles voix féminines et masculines, de belles paroles de poètes qui ont fait leurs preuves, de bons musiciens et compositeurs. Ces chansons produites doivent avoir un chiffre de vente garanti par le réseau comme pour les clubs de football avec l’achat des billets à l’année.
Les groupes de chanteurs promus doivent être les premiers invités aux divers festivals non pas à l’étranger mais à l’intérieur du pays et aussi dans des endroits les plus reculés pour promouvoir la chanson et à travers elle la langue, l’histoire, le conte, les croyances amazighes autres que celles d’importation et la prise de conscience.
Je suis prêt à payer dès aujourd’hui mes exemplaires à l’année.
Ne me dites pas qu’un petit studio de production avec des techniciens et des ingénieurs de qualité amazighs, même bénévoles au départ, ne sont pas capables de relever ce défi et mettre le socle rougi (tagrsa) dans la gueule de l’ogre, comme dans le conte de notre enfance, une fois pour toutes.
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le discours d'insulte de l'Imam benhamza sur l'amazighité
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Commentaire N° : 1 Par: s.b Le : 2016-03-07 Titre: Parlons du Mepris des Notre.... Pays: Morocco
Que diffuse la radio officielle de la SNRT que de la musique traditionnelle folklorique ... Jamais ou rarement de l'art musical Amazigh Moderne .. Jusqu'a quand ce mepris des Notre???
