Je retiens du document ci-dessous (1) ceci : « L’arrivée dans la plaine du Sous du corps expéditionnaire d’Abū Dabbūs, au début du mois de šawwāl 665 (fin juin 1267) semble avoir provoqué un vent de panique parmi les populations locales. Ainsi la plus grande partie des récoltes de la vallée avait été emportée jusqu’à la forteresse de Tīzeġt (aktar zar hād al-basī qad urtufi a ilā his n bi-hā), qui devient alors, du même coup, une cible prioritaire pour les troupes almohades en mal d’approvisionnement »
« Tīzeġt, forteresse et grenier collectif Des trois sites mentionnés dans les textes à propos de la révolte de Alī ibn Yidder, Tānṣāṣt, Tīwīnwīn et Tīzeġt (ou Tīzet), deux semblent donc pouvoir aujourd’hui faire l’objet d’une localisation précise ; seul le dernier cité (Tīzeġt, celui décrit le plus en détail, paradoxalement) échappe encore, en l’état actuel de la recherche, à toute tentative de localisation »
« Sans doute la forteresse ne se trouvait-elle non loin de Taroudant, puisque le chroniqueur indique que le corps expéditionnaire passe par celle-ci le 8 šawwāl 665 (2 juillet 1267 ) pour arriver, le lendemain, devant ses murs. »
« La forteresse semble avoir été choisie pour son caractère particulièrement inexpugnable. La description qu’en donne le chroniqueur permet de l’assimiler sans peine à un site de hauteur, sous la forme d’un éperon barré.
Le seul côté accessible offrait des défenses avancées : un ravin entaillé d’un fossé et une « végétation touffue » – sans doute assimilable à la zrība, la haie d’épineux si courante dans cette région pour délimiter les propriétés. Au-delà se trouvait un avant-mur percé d’une porte, auquel s’adossaient trois maisons, où les assiégés avaient serré « le bétail, les récoltes et le mobilier ». Plus haut était juchée la forteresse proprement dite, qui abritait les principaux soutiens au rebelle »
(1)Source :
CENTRES DE POUVOIR DANS LE SOUS (MAROC)ENTRE LE IX ET LE XIII SIÈCLE : UN PREMIERINVENTAIRE D’APRÈS LES TEXTES ET L’ARCHÉOLOGIE.
Jean-Pierre Van Staëvel
Université de Paris-Sorbonne, UMR n° 8167 - Abdallah Fili - Université Choaib Dokkali, El Jadida, UMR n° 5648
https://www.academia.edu/.../Les_centres_du_pouvoir_de_la...
Il y a une vieille chanson dont nous est parvenu juste ceci :
« asarag awragh aghasn inna ali ou ali hane
tajine a guis our ig yan lamane
Nttan ay gane i ali ou ali ssabab aylligh ftane. »
C'est à la place jaune que Ali fils de Ali , leur a dit:
qu'il ne faut pas faire confiance au tajine (l'hospitalité), c'est lui qui a causé la mort de Ali ou Ali.
Notre grand père Ali a été assassiné et sa famme , notre grande mère, qui était enceinte, a quitté avec les siens Taroudant ou sa région, pour venir se cacher et vivoter au milieu de la forêt d’arganiers , non loin de Mougadir, tout en continuant, certainement leur ancien métier, à garder les caravanes qui passent la nuit près d’eux et à les accompagner jusqu’à Diabet, un village à 5 kilomètres d’Essaouira actuelle .
Lorsque son enfant est né , elle lui a donné le prénom de son père assassiné.
Lorsqu’il a grandi et devenu un guerrier , il est allé à Taroudant chez un cousin, qui l’a bien accueilli .Il a commencé à chercher l’assassin de son père, certainement un notable de la ville ou de la région , et lorsqu’il l’a trouvé , il l’a abattu d’un seul coup de fusil.
Les gens ont beau cherché l’assassin de cet homme sans le trouver. Son cousin craignant d’être accusé de complicité, l’a laissé jusqu’au moment où il avait démonté son fusil pour le huiler et il est allé le dénoncer.
On l’a arrêté et condamné à être fusillé par le fils de la victime, à la place jaune , assaragh awragh de Taroudant ,l’ancêtre de la place Jamaa Lafna de Marrakech.
Avant qu’il ne soit fusillé il a demandé à ce qu’il improvise ce poème pour qu’il soit parvenu aux siens, à douar n idmoumen, en pleine forêt, bien loin de Taroudant.
Le fils de la victime n’a fait que le blesser au premier coup et mon grand père lui dit « alhrboub,ourd ghikane ad skergh i babak ! » ,froussard ce n’est pas ainsi que j’ai fait à ton père.
Les vers cités ci-dessus sont les seuls qui sont parvenus à ma génération.
Là où se trouvait mon grand père biologique ou spirituel , n’est pas loin de Taroudant puisque mon troisième grand-père connu Ali ou Ali, qui porte le prénom de son père assassiné , est allé chez un cousin à Taroudant où il est tué à son tour après avoir vengé son père et envoyé un message aux siens laissés à Haha , à travers l’assistance, ce qui est d’usage dans notre culture orale amazighe.
Tout m’indique qu’il s’agit bien d’une symétrie.
J’ai rêvé hier de mon oncle paternel qui me présente un homme haut de taille et fort qui ne me connait pas , demande à mon oncle qui je suis et en guise de réponse, mon oncle lui dit de me saluer .
En homme de Dieu et petit fils biologique ou spirituel de Alī ibn Yidder, je viens, peut être, par ma religion de l’Événementialisme , mettre un terme à celle d’Ibn Toumert, le fondateur de la dynastie des Almohades, religion au nom de laquelle deux de mes grands pères sont assassinés , Ali ou Ali ou Moumen et Ali Moumen.
Amane ! Amane ! Amane !
Foulouste.
Vendredi 8 octobre 44.
Vendredi 8 octobre 2021.
hifadmed@gmail.com
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