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Le film marocain Much Loved de son réalisateur Nabi Ayouch a fait sauter une bombe politique au Maroc en levant le voile publiquement sur les récents clients touristiques de ce pays traditionnellement touristique : le tourisme sexuel arabe du Golf. L’évènement a coïncidé avec le rapprochement à très haut niveau entre le Maroc et l’Arabie et le mondât d’un gouvernement islamiste qui a fait de la fonction « gardien des mœurs » sa raison d’être.
Le film, et sans pitié, a pointé du doigt les riches Saoudiens qui "achètent" les filles et fillettes marocaines pour un esclavage sexuel sans oublier l\'alcool, la drogue et la violence physique et psychologique que durent ses esclaves blanches marocaines. « Tout ce que j’ai vu et entendu dépasse très largement ce que vous avez vu dans le film » déclare le réalisateur au festival de Cannes où a été présenté le film pour la 1ere fois. « J’ai grandi dans ce quartier populaire de la ville Ocre, j’ai vécu tout cela et ils essayent de la cacher » ajoute l’héroïne du Film Loubna Abidare au festival. Bref, le film a fait tomber les rideaux qui cachent une réalité douloureuse qui s’appelle « le tourisme arabe sexuel a détruit et continu de détruire des familles marocaines ».
Pour combattre ce drame, le gouvernement marocain a décidé purement et simplement d’interdire le film d’entrer au Maroc. Immédiatement cette décision, le ministre de la Culture et de la communication d’Arabie, M. Nayef al-Qahtan Aldosawi, a exprimé sa satisfaction de la décision du gouvernement marocain qu’elle a qualifié de preuve tangible qui montre la profondeur des relations maroco-saoudiennes et a souligné que tous les complots internationaux qui espèrent nuire a cette relation seront vouée à l\'échec .
Partant de ce fait, à votre avis, que devrait interdire le gouvernement marocain : le film qui a dévoilé le tourisme arabe sexuel, ou ce tourisme lui même
Le 3 septembre 1999, juste quelques jours après sa première élection, le président Abdelaziz Bouteflika a fait son fameux discours de défi en plein Kabylie où il avait dit « et je suis venu ici crever votre ballon de baudruche. L’amazigh ne serait jamais langue officielle, elle ne serait jamais officielle, et je tiens à le dire »
En hiver 2001, le massacre des Amazighs des Amazighs de Kabylie au printemps noir par la gendarmerie algérienne qui a été juste après obligé de quitter toute la Kabylie et remplacée par la police. Quelques mois avant la fin de son 3eme mondat, la police algérienne, de nouveau accompagné des civils arabes Chaamba, tuent en plein jour les Amazighs de Mzab à la ville de Ghardaïa.
Trois jours après son 4éme mondat, la police algérienne qui avait remplacé la gendarmerie, descend de nouveau chez les Amazighs de Kabylie pour massacrer des manifestants pacifiques venus célébrer le 34ieme anniversaire du printemps Amazigh. Le pouvoir algérien a fait ce choix au moment même où son voisin marocain a choisi de laisser les siens manifester à Rabat. Au moment du massacre, l’information a vite circulé dans les rangs des manifestants de Rabat et la marche a vite scandée « pouvoir algérien assassin ». En guise de soutien à leurs frères.
Maintenant la question qui se pose est : devant ce silence criminel de l’occident et de l’orient sur les différents massacres des Amazighs, est ce que les Amazighs d’Algérie (Kabyle, Mzab, Chaoui) ont-ils un autre choix que celui de la désobéissance civile ?
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