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SALUT , AME DE AZAYKU
Azayku ! Ô fraternité !
Transbordé,
Mais non que tu sois mort.
Depuis Horus, notre Hêro,
Que je sais,
Imazighen point ne meurent ;
Ils accèdent, juste, à l'autre bord.
Mais, quant à toi,
Tu pars trop tôt ;
Nous autres, tant surpris.
Ici-bas, plus sans attraits,
Tu couchas dans l'au-delà.
***
Ô combien espérai-je,
Que le soleil, pour nous, ne déclina !
Azayku, il nous laisse ;
Abehri, avant lui, nous quîtta.
***
Où sont délices de l'histoire,
Lorsque tu nous éclairais ?
Qui déclamera des poèmes,
D'une douce voix ?
Qui nous dira :
« Laissez l'égaré,
Le pauvre n'a pas encore saisi » ?
***
Même si, si dure est l'existence,
Que les pleurs, de tous, brise la joie,
La vérité, chez toi, rutile ;
Le rayon, tel le fer,
Coupe les ténèbres.
Du sage, le sourire,
Je l'ai vu, dans ton regard.
***
Ô Imazighen ! En vos mains,
Des pousses, par Azayku, plantées jadis ;
Et des semis qu'il avait,
Avec amour, éventées,
Que sécheresse ils ne subissent.
Traduction : Hha Oudadess
Rabat 17-09-04
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